Les comportements responsables du voyageur

Je partage avec vous les comportements responsables que j’essaye d’avoir quand je voyage (un voyage n’est évidemment jamais 100% responsable ni zéro carbone, mais je fais de mon mieux !). Cela peut surement vous donner des idées 🙂
Vous pouvez aussi lire l’article Comment voyager responsable ?

1/ Réduire ses déchets en voyage

Beaucoup de pays n’ont malheureusement pas encore mis en place de systèmes efficaces de collecte et de recyclage des déchets. Il est de notre devoir de ne pas aggraver la situation en tant que touriste.
Un des pires fléaux est la bouteille en plastique : 1 million de bouteilles en plastique sont écoulées chaque minute dans le monde. Pensez à voyager avec une gourde et un filtre à eau dans les pays où l’eau potable est difficilement accessible. Vous trouverez des marques dans la rubrique Equipements pour voyager responsable. Je conseille la gourde Zeste, la seule gourde en inox Made in France (elles sont généralement fabriquées en Chine).
– La carte Owater est extrêmement utile pour trouver les points d’eau près de sa position partout en France, Belgique, Allemagne et Suisse.
– Le site Mon réflexe zéro déchet pour trouver les fontaines à eau en Île-de-France (carte intéractive)
D’autres conseils dans cet article 15 conseils pour voyager zéro déchets.

2/ Protéger les animaux en voyage

  • Ne pas toucher ni nourrir les animaux sauvages, sur Terre et sous la mer (tortues, poissons, coraux, étoiles de mer…)
  • Faire attention lors du choix des activités avec des animaux, se renseigner et favoriser les refuges, réserves et organisations qui les protègent, les soignent et les réhabilitent. Il suffit généralement d’une petite recherche en ligne pour connaître les endroits à privilégier dans chaque pays.
    Par exemple : cirques sans animaux sauvages, parc animaliers sans cétacés ni dauphins, observer les baleines avec un organisme qui respecte leur environnement et leur intimité…
    En Asie par exemple, une liste des sanctuaires qui protègent les éléphants.

3/ Favoriser les guests houses et logements chez l’habitant ou les hébergements éco-responsables

Dormir chez l’habitant et dans des petits guesthouses tenues par les locaux, plutôt que les grandes chaines d’hôtels internationales, permet d’apporter des revenus directement aux habitants des pays que l’on visite.
Si vous souhaitez plus de luxe, vous pouvez toujours opter pour des hébergements éco-responsables. Annuaires d’hébergements éco-responsables sur la page Tourisme responsable.

4/ Manger des produits locaux et réduire sa consommation de produits animaux

C’est le bon moment pour tester les spécialités et les boissons locales. Et le camembert, ce sera pour le retour en France ! 😉

Ecotable : valorise les restaurants aux pratiques écoresponsables
– L’application Happy Cow répertorie les restaurants végétariens et vegans partout dans le monde

5/ Privilégier les transports slow et locaux

Utiliser le train, le bus ou le covoiturage à la place de l’avion lorsque c’est possible, éviter les vols internes sur place. En France, nous avons la chance que tout le pays soit accessible facilement en train, ainsi que plusieurs pays européens limitrophes, le nord de l’Afrique est accessible en bateau… Soyons inventifs et profitons du trajet, pas uniquement de la destination 🙂

Plusieurs sites existent aujourd’hui pour nous faire rêver à des itinéraires bas carbone : Hourrail, Mollow, le guide des trains de nuit Les Others, les ressources du collectif Itinéraire Bis

Liste de guides de voyage et de solutions slow travel

6/ Utiliser de la crème solaire qui protège notre santé et la faune et la flore marine

Retrouvez une liste des marques de crème solaire responsable sur la page Beauté / Hygiène bio et naturelle.

7/ Compenser les émissions carbone de son voyage en avion

Avec une organisation/association compensatrice de carbone (Greentripper, Fondation Good Planet ou myclimate par exemple). Notre argent est utilisé pour des projets sociaux et environnementaux, à vous de choisir en fonction des projets qui vous parlent le plus. Les projets qui ont le plus d’impact sur le changement climatique et la biodiversité sont ceux qui protègent les forêts existantes de la déforestation. Pour les projets de plantation d’arbres, assurez-vous que les projets prennent en compte le type d’arbres plantés (locaux et diversifiés) et inclus les communautés locales.
Vous pouvez lire cet article de Reporterre sur le sujet : Planter des arbres pour le climat? Oui, mais pas n’importe comment.
Evidemment, ce n’est pas du tout la solution miracle (qui est de réduire le nombre de nos voyages polluants), mais c’est un petit pas, lorsque l’on n’a pas le choix que de prendre l’avion pour se rendre à sa destination.
Article de Libération sur le sujet

8/ Donnez du sens à votre voyage et agir sur place

Rencontrer la population locale, apprendre à leur contact et aider en faisant du bénévolat, du volontariat.
Attention aux plateformes de volontariat qui sont devenues très populaires ces dernières années, notamment les missions dans les orphelinats ou les parcs animaliers. Elles peuvent alimenter le traffic de faux orphelins et d’animaux sauvages.
Plus d’explications dans cet article et plus d’information sur les orphelinats avec l’association ReThink Orphanages.

Workaway et HelpX : plateformes qui proposent des volontariats (nourriture et logement en échange d’environ 5 heures de travail par jour) partout dans le monde
Woofing : propose des volontariats dans des fermes biologiques partout dans le monde
Twiza : permet de participer à un chantier participatif écologique et apprendre sur l’éco-construction
Travel with a mission : plateforme qui met en relation les voyageurs et les associations et projets associatifs partout dans le monde