Je suis extrêmement engagée dans ma vie personnelle depuis 10 ans, et cela a eu inévitablement des conséquences sur ma vie professionnelle. J’ai quitté mon poste de Directrice de clientèle dans une agence de communication digitale internationale à Londres pour me reconvertir dans le conseil et la formation RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) pour les startups et les petites entreprises. Il était indispensable pour moi d’aligner mes valeurs personnelles dans ma vie professionnelle pour supprimer la dissonance cognitive qui apparaissaient et le manque de sens que je ressentais.
Je suis animée par l’accompagnement de mes clients dans la mise en place d’une démarche RSE efficace et mesurable qui s’adapte à leur réalité économique. Nous travaillons également ensemble à transformer leurs engagements sociaux et environnementaux en avantage concurrentiel.

Ces engagements, je les applique également dans ma vie quotidienne d’entrepreneure.

1/ Le numérique responsable

Comme beaucoup d’entrepreneure digital nomade, le numérique (les outils et son utilisation) est indispensable à mon activité. Je fais donc tout pour limiter mon impact (l’impact zéro est bien sur impossible) sur les ressources et les humains.
– Matériel reconditionné ou éco-responsable : mon téléphone est reconditionné et mes écouteurs viennent de chez House of Marley, une marque qui utilisent des matériaux éco-responsables
Découvrez plusieurs entreprises qui proposent des produits reconditionnés ici.
– Je prends soin de mon matériel et le fait durer longtemps : j’ai acheté mon ordinateur MacBook Air en 2015 et il est toujours au top :), je limite fortement les mises à jour pour éviter l’obsolescence programmée et je fais le ménage souvent dans tous mes dossiers.
– J’utilise des outils en ligne engagés : moteur de recherche Ecosia (il existe aussi Lilo, Preeska, YouCare et Ecogine), transfert de documents avec FileVert.
– Je mesure l’impact de mon site internet avec le calculateur Website carbon calculator

J’habite en Allemagne et j’ai choisi un fournisseur d’électricité qui utilise des énergies renouvelables (Ostrom). Cela me permet de réduire l’impact de l’électricité utilisé lors du chargement de mon ordinateur et mon téléphone (qui représente quand même près de 50 % de l’impact environnemental de notre matériel numérique !).
Si vous êtes en France, vous pouvez utiliser le classement des fournisseurs français les plus verts pour choisir.

Quand je suis en France en télétravail, j’ai la flexibilité de lancer mes appareils électriques (machine à laver et lave-vaisselle) quand l’électricité du réseau est peu carbonée (pendant des heures creuses quand il y a moins de demande. La sollicitation des centrales d’appoint fortement émettrices en CO2 (charbon, fioul, gaz) est de ce fait limitée). J’utilise l’application très utile Adapt qui donne les heures en temps réel.

NEXT STEP :
– Mettre mieuxconsommer.fr au vert : réduire son impact, notamment le poids des pages et des photos.

2/ Achats responsables

Fournitures éo-responsables : j’achète mes notebooks en papier recyclé et je les utilise en entier, je réutilise mon vieux papier en brouillon
– Stylos etc… : je n’en ai pas acheté depuis des lustres, je réutilise tout ceux que j’avais déjà. Et j’ai switché des surligneurs en plastique aux crayons de couleur, c’est joli en plus !
– Si j’ai besoin de mobilier pour mon bureau, je me penche sur du seconde main. Pour l’instant, j’ai uniquement eu besoin d’une chaise, que j’ai récupéré seconde main auprès d’un proche.
Bluedigo et Tricycle Office sont spécialisées dans le matériel de bureau seconde main
– Si je suis à Paris et que je vais chercher mon déjeuner à emporter, j’utilise l’annuaire Mon réflexe zéro-déchet qui répertorie les restaurants acceptant les emballages réutilisables en Île-de-France

3/ Communication responsable

– Slow content et evergreen content : j’essaye au maximum de poster uniquement des contenus que je trouve utile et qui durent dans le temps, afin d’éviter une accumulation de contenu.
– Les messages que je délivre n’incitent pas à la consommation ni à des comportements non-éthiques. J’essaye d’éduquer mon écosystème et de les engager dans ma transition en montrant l’exemple.
– J’essaye de ne pas culpabiliser mes lecteurs (chacun va à son propre rythme), je suis transparente et sincère sur mes objectifs, mes réussites et mes challenges.

4/ Je choisis au maximum les moyens de transport les moins polluants

Je fais du télétravail, j’ai donc peu de déplacements quotidiens.
À chaque fois que je dois me déplacer, j’essaye de choisir l’option la plus écologique, en fonction de mes contraintes.
En Europe, depuis 2018, je ne voyage qu’en train.
Vous trouverez plus d’information sur le voyage responsable ici.

5/ J’aide mon écosystème

Je donne un peu de mon temps et je partage mes compétences tout au long de l’année.
– Je suis membre bénévole du collectif à impact positif We Act 4 Earth pour lequel j’ai écrit le guide de formation « Communiquer sur ses engagements RSE ».
– Je suis responsable communication de l’association Talents For Future, qui sensibilise les élèves des écoles françaises et internationales aux enjeux du dérèglement climatique et les aide à passer à l’action.
– Je fais des missions ponctuelles de bénévolat pour l’association Zéro Waste France, notamment de la traduction.